Perudo, le test de Noël !

La boite.
La boîte.

Bien sûr, ici on ne parle pas du PNJ (personnage non joueur) de la mémorable partie de Warhammer, le père Udo accompagné de sa pulpeuse blonde (non le jeu de rôle, ce n’est pas que pour les hommes).

On parle bien du jeu de dés familial qui peut même se jouer en mangeant (si, si, il y a des acharnés). Celui-la même qui a révélé les talents de Paco Rabane, de madame Soleil, il paraîtrait même qu’un certain Nostradamus ait un jour compté des pacos ( :mrgreen: ).

Le but est simple : “éliminer” ses adversaires. Pour ce faire, on fait des paris sur la valeur des dés.

Tout le monde commence avec cinq dés numérotés de deux à six et d’une face paco. Le jeu propose trente dés et six gobelets de couleurs assorties, les jeux sont compatibles entre eux, donc vive les parties avec sept, huit, dix, quinze… joueurs.

On secoue doucement (sinon ça fait du bruit 🙂 ) son gobelet avec ses dés, on regarde discrètement la valeur de ceux-ci et le premier joueur propose le premier pari. Les paris sont composés de deux éléments :

  1. le nombre de dés.
  2. la valeur choisie (un, deux, trois, quatre, cinq et paco qui est un joker pour toutes les valeurs).

exemple : j’annonce huit dés de valeur cinq (résumé en général en : “huit, cinq”, le premier chiffre indiquant le nombre de dés et le second, la valeur choisie).

Le joueur suivant a le choix entre trois actions :

  • Faire un pari supérieur en nombre de dés ou en valeur (mais pas les deux).

exemple nombre de dés : neuf dés de valeur cinq (“neuf, cinq”) ou neuf dés de valeur deux (“neuf, deux”).

exemple en valeur : huit dés de valeur six (« huit,six”).

  • Ne pas croire en mon pari et dire “dudo”, dans ce cas tout le monde révèle ses dés et on compte s’il y a au moins « huit, cinq » comme je l’ai annoncé (les pacos comptent comme des cinq !!!)
    • Il y a au moins huit cinq (composé d’autant de pacos ou de cinq que nécessaires), le joueur qui a dit : « dudo » perd un dé. Il ne jouera plus avec pour les prochains tours. Et on recommence : tout le monde resecoue ses dés et le joueur qui vient de perdre un dé annonce le premier pari.
    • Il n’a pas huit cinq (exemple : six cinq, ou trois pacos et quatre cinq, ou six pacos et zéro cinq… j’ai pas de bol), je perd un dé et on recommence. Tout le monde relance ses dés et je donne le premier pari (je n’ai plus que quatre dés).
Voilà les fameux paco.
Voilà les fameux pacos.

Exemple (six joueurs, trente dés, début de partie):

Matinciel dit : neuf cinq

SupaFred dit : neuf six

Marconi dit : onze six

Matinciel dit : DUDO !!! (qui peut se traduire en français par : “Tu bluffes Marconi”)

on compte, il y a cinq pacos et sept six, soit douze, six. Le pari est réussi pour Marconi, je perds un dé. Tout le monde relance ses dés (six joueurs, vingt-neuf dés) et j’annonce :

Matinciel dit : quatorze cinq

  • Il dit : « Calza », il pense qu’il y a exactement huit, cinq (pacos compris).
    • Il y a exactement huit, cinq, il regagne un dé, s’il en avait perdu un, et on recommence un tour normalement en relançant nos dés, il fait le premier pari.
    • Il y a plus ou moins de huit, cinq, il perd un dé et on recommence…

Voilà c’est tout, ah si trois petites règles en plus :

  1. Pour les paris en pacos, on prend le nombre de dés annoncé avant, on le divise par deux, on l’arrondit à l’entier supérieur et on annonce ce nombre de pacos. Pour monter sur un pari en pacos, on fait pareil en multipliant par deux et en ajoutant un.

Exemple :

Matinciel dit : sept, trois

Xseb dit : quatre pacos (sept divisé par deux arrondi au supérieur égal quatre)

Dark-Wan dit : neuf, cinq (quatre fois deux plus un – il aurait pu dire cinq, pacos aussi -)

  1. Lorsque qu’un joueur se retrouve avec un dé, il y a un tour en palifico. Les pacos ne comptent plus comme des jokers (c’est une valeur comme une autre), on peut commencer par un pari en pacos. On ne peut pas changer la valeur du premier pari, on est obligé d’annoncer un nombre de dés plus grand.
  2. Le premier pari ne peut jamais être en pacos (à moins d’être en palifico).

Exemple :

Matinciel dit cinq,trois

Stef dit : Dudo.

…je perds un dé (il n’y avait que deux pacos et un trois)

Oh il ne me reste plus qu’un dé (oui, je suis pas super fort au Perudo)

j’annonce Palifico.

Matinciel dit : un paco

Karadoc dit : deux pacos (il ne peut pas dire autre chose que des pacos)

Celjeu dit : quatre pacos

Spidey dit : Dudo

Celjeu perd un dé, il n’y a que trois pacos

Celjeu n’a plus qu’un dé (une compatriote, ça fait plaisir)

Ellle annonce Palifico.

Celjeu dit : trois, quatre

Spidey dit : cinq quatre

Matinciel dit : Dudo

Il y a quatre, quatre, Spidey perd un dé (il y avait deux pacos, mais ils ne comptent pas comme joker en Palifico).

Spidey a encore trois dés, on reprend donc un tour normal.

Voilà, vous savez tout ! De grandes parties de rigolade vous attendent, certains vont aussi pleurer, mais c’est la vie.

Attention, il est déconseillé de jouer à ce jeu avec des statisticiens (risque de suicide en cours de partie), des voyants et assimilés (risques de perte du fluide) et enfin avec des Jedis (trop facile sinon).

Explicit content, interdit au moins de 18 ans !

C’est Chuck Noris, Dieu et un belge qui jouent au Perudo.

(quinze dés, début de partie)

Le belge dit : six, deux

Dieu dit : seize, deux (oui c’est pas drôle non plus avec Dieu).

Chuck dit : seize neuf

Le belge dit : dudo.

la main de chuck en image…

Eh oui, cent vingt, neuf. Ne jamais douter de Chuck Norris.
Eh oui, cent vingt, neuf. Ne jamais douter de Chuck Norris.

3 réflexions sur « Perudo, le test de Noël ! »

  1. un bon test pour un bon jeux d’apéro (comment ça, ça fait pas alcoolique du tout!!!).
    Je remarque que je ne dis pas les bons mots lorsque je joue car je dis Kelsa et Planifico !!! C’est ça le jeu du téléphone arabe lol

  2. prends pas trop d apéro spidey, tu ne sais déjà plus écrire perudo !!! alors ca va être compliqué d’y joué !!!! lol

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