Ce jeu combine plusieurs mécanismes qu’il faut parfaitement maîtriser pour gagner une partie. Chaque tour de jeu se décompose en deux phases : une phase d’enchère et une autre d’achat. Les enchères doivent permettre d’acheter un des éléments que l’on souhaite, le but étant bien sûr de le payer le moins cher possible. Le premier joueur met une pièce aux enchères parmi celles disponibles. Il est obligé de faire l’offre minimale. Si ce n’est pas lui qui gagne, il peut mettre en vente une autre pièce, sachant que chaque joueur ne peut acheter qu’une seule pièce. Mais attention, une pièce ne peut être vendue qu’une seule fois par tour! Il faut alors arriver à savoir combien d’argent il reste à chaque joueur, mais aussi quelle pièce pourrait les intéresser. Enfin, la dernière personne choisit un objet parmi les invendus pour la mise minimale.
La deuxième phase du jeu est une phase d’achats où l’on a le choix entre 5 actions possibles :
- Présenter une œuvre (rapporte des points et de l’argent).
- Acheter des bâtiments (augmente les points réalisés par une œuvre).
- Choisir une nouvelle œuvre (pour la réaliser plus tard).
- Prendre une carte bonus (augmente les points réalisés par une œuvre).
- Acheter une liberté (rapporte trois si nécessaire à une œuvre).
Il faut alors gérer cette phase pour réaliser le meilleur score possible à ce tour, mais surtout, commencer à anticiper les tours suivants.
Au final, ce jeu permet à tous types de joueur de prendre du plaisir en jouant. En effet, les novices peuvent rivaliser avec les experts des jeux de stratégie et s’amuser, même s’ils ont un peu de mal à intégrer toutes les données au début (mécanismes, prévisions à 2 ou 3 tour ainsi que les petites subtilités qui permettent de gagner).
De plus, ce jeu possède deux extensions dans la boîte de base : l’une permet d’acheter les services de puissants florentins pour avoir des privilèges, l’autre de jouer « en coopération ».
Dans ce cas-là, tout le monde joue sur le même plateau de jeu (on colle toutes les villas pour faire un grand domaine). Donc pour construire des bâtiments, on peut partager les frais selon le bon vouloir des joueurs ; en échange, ceux-ci peuvent bénéficier du bâtiment construit puisqu’il se trouve en partie sur « leur plateau ».
VARIANTE :
Le seul petit moment de hasard se situe dans la distribution aléatoire des cartes. Je propose à la place de la distribution, de choisir les cartes que l’on souhaite en procédant de la sorte : on place autant de cartes profession qu’il y a de joueurs autour de la table, et chacun choisit une carte, dans le sens horaire pour la première, dans le sens antihoraire pour la deuxième…
Pour plus d’informations sur ce jeu, voici le lien sur le site d’Ystari :
http://www.ystari.com/florence/
Karadoc, apprenti journaliste.